A l’occasion de la journée internationale des personnes âgées ce 1er Octobre, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) a appelé à renforcer et transformer les soins et l’aide aux personnes âgées pour atteindre les objectifs d’un vieillissement en bonne santé.
En phase avec l’OMS, et alors que le Premier Ministre M. BARNIER présentait son discours de politique générale sans un mot pour les personnes âgées, Citoyennâge rappelle donc avec force au gouvernement la nécessité d’augmenter le temps de présence professionnelle au quotidien, notoirement insuffisant en France tout comme les financements toujours très insuffisants qui y sont associés.
Or, d’ici 2030, c’est-à-dire demain, une personne sur six dans le monde sera âgée de 60 ans ou plus. En France comme ailleurs.
Le gouvernement doit en tirer les conséquences d’urgence en renforçant son aide aux personnes âgées, notamment les plus vulnérables, ce qui de plus sera par ailleurs bénéfique à toutes les tranches d’âge.
Le Président de la République vient de nommer M. BARNIER Premier Ministre.
Citoyennage, qui regroupe les personnes âgées vivant en établissements et accompagnées à domicile, salue cette nomination et appelle M. BARNIER à nommer un(e) Ministre aux Personnes âgées et à l’Autonomie.
En effet, notre pays connait une transition démographique sans précédent amenant 35% de la population française à avoir plus de 65 ans en 2050.
Le Président de la République avait annoncé en faire un « marqueur social » de son quinquennat et promis une Loi Grand âge Autonomie pour y répondre.
Si la Loi Bien Vieillir adoptée depuis est un premier pas, Citoyennage appelle à l’approfondir par un projet de la Loi Grand âge Autonomie, très attendue par les personnes âgées fragilisées comme par leurs familles et d’en faire un enjeu prioritaire de fin quinquennat, porté par un Ministre de plein exercice.
Du 30 juin au 3 juillet 2024 à la Ferme de Courcimont
« Bien vieillir » : Notre avis !
La loi Bien Vieillir a été adoptée récemment. Nous aurions aimé être davantage consultés et participer à l’élaboration du texte. Nous saluons les avancées sur le droit d’entrée en établissement avec son animal de compagnie et le droit de visite. Cela doit être garanti, sans conditions, comme à domicile. Au droit de « visite », nous préférons le droit de recevoir qui on veut, quand on veut. En établissement, nous ne sommes pas dans des chambres d’hôpital mais dans des logements. Nous ne sommes pas des patients mais des résidents locataires. Nous devons avoir les mêmes droits et devoirs qu’à domicile.
Nous ne voulons pas être réduits à notre vieillissement, et encore moins à l’image de la vieillesse dans les médias, qui nous effraie et dans laquelle nous ne nous reconnaissons pas. Bien sûr, nous sommes vulnérables, nous avons parfois des handicaps mais nous sommes avant tout des hommes et des femmes, des parents, des grands-parents. Nous voulons être respectés et considérés. La société tend à nous exclure. Il faut aller au-delà des préjugés, faire preuve de bienveillance.